Nous venons de passer 10 jours en France. Nous vous avons peut-être vus, peut-être pas, mais nous reviendrons.

Il vient de nous arriver une aventure du genre qui n'arrivent que pour que je puisse publier un article dans mon blog. Le destin m'aide un peu... Je me demande si je devrais dire merci (ou pas)

Voici donc l'épisode de ceux qui essayaient de rentrer chez eux avec Air France. (ou, pourquoi on n'est pas encore chez nous?)

Quand ça veut pas, ça veut pas. La preuve :

- 5h20 : levé en sursaut (C'est un peu tôt)

-5h40 : je cherche les clés de la valise, Mathieu cherche son pull.

- 5h55 : On trouve

- 6h00 : on prend le taxi et on va à l'aéroport. Tout se passe bien. On ne sait pas encore que ça ne va pas durer...

- 6h38 : on passe toutes les étapes qui nous mènent devant la porte d'embarquement sans aucun soucis. On a même passé la sécurité tous seuls. Il n'y avait littéralement personne. C'est trop beau pour être vrai.

Ce que l'on ne savait pas (ou qu'on avait oublié), c'est que le monde est fait du yin et du yang, du bien et du mal, du "tout va bien" et de la "grosse galère". On venait d'avoir le yin, nous voici embarqué dans le yang.

- 9h30 : embarquement : mesures de sécurité spéciales, refouille, re-passeport, re-tout. Bon. Why not. On passe tout ça et on s'installe dans l'avion.

- 10h20 : Oups, l'avion a un problème, le vol est annulé ! euh... Les passagers se regardent... C'est une blague ? ... Non... Tout le monde descend. Apparemment, la porte de la soute ne ferme plus. On est tous d'accord pour dire que ça pourrait éventuellement être un problème....

- 10h30 : on fait la queue pour savoir ce qui va advenir de nous. On était au fond de l'avion, donc, en tout logique, on est au fond de la queue. Le temps que tout le monde soit passé, toutes les places sur tous les avions pour Chicago seront prises jusqu'à Noël...

J'envoie Mathieu s'asseoir sur un canapé avec prise de courant pour sa tablette, et je sors un livre.

-11h00 : J'attends.

- 11h30 : J'attends (j'ai fait 4 pas...)

- 11h45 : les 4 personnes qui étaient au début de la ligne sont toujours au guichet. Les 4 pas que j'ai fait étaient en fait dû aux gens qui commencent à se tasser naturellement.

La dame qui est devant moi m'explique qu'elle va à un mariage à Chicago demain. Je ne voulais pas être négative devant elle, mais à mon avis c'est mort. Elle y croit encore. C'est chouette.

La dame derrière se mèle à la conversation et nous explique en anglais que son vol de mardi a été annulé pour cause de grève... elle est écoeurée. Le monsieur à côté a eu son vol déjà annulé deux fois. J'arrête de me plaindre. Je ne sais même plus pourquoi je commençais à me plaindre.

Enfin bref.

12h00 : j'attends, la dame me raconte sa vie.

Deux hôtesses sont en train se rire à gorge déployer dans un coin depuis au moins un quart d'heure... Les deux messieurs à ma gauche hésitent entre les étriper et les enfermer dans un coffre pour Tombouctou.
Moi je dis : l'un n'empêche pas l'autre.

Air France apporte des bouteilles d'eau. Environ une centaine... pour 300 personnes. Les cent plus proches du comptoire en ont donc une. Les autres... non. L'essentiel c'est de participer, non ? Les hôtesses en ont toutes eu une. Charité bien ordonnée...

12h30 : J'attends. La dame a fini de me raconter sa vie. Du coup je lui raconte un peu la mienne.

Un employer d'Air France fait des aller-retour derrière le comptoire en roulant, assis sur une chaise de bureau. Les deux messieurs debattent de la meilleure façon de le faire tomber. C'est plutôt drôle.

Et je ne parle même pas de la vieille hôtesse maquillée comme une voiture volée qui mâche son chewing gum bouche ouverte en disant à tout le monde d'être patient.

13h00 : J'attends et on n'a plus rien à se dire. Du coup on parle du temps. C'est dingue cette chaleur, non ? Réchauffement de la planète, tout ça, tout ça... 

13h30 : C'est à nous !!!! Mes pieds n'en croient pas leurs oreilles !

Alors :

Solution 1 :
Air France nous paie le taxi pour rentrer à la maison, mais pas pour revenir, et il faut récupérer nos bagages et donc attendre 2 heures qu'ils arrivent (2 heures pour de vrai, hein ! 120 minutes)

Solution 2 :
repas de midi payé, repas du soir payé et hôtel + petit déjeuner.
Air France fournit la trousse de toilette de la 1ere classe et garde nos bagages jusqu'à Chicago. 

On a pris la solution 2

On doit évidemment passer par la frontière (sinon ce ne serait pas drôle...). On prend évidemment la file où le policier nous dit, juste avant qu'on passe : "Attendez s'il vous plaît"... On attend. L'autre guichet se libère, ce qui nous permet de voir que le policier qui nous a demander d'attendre est en train de répondre à des SMS...

C'est la première fois de ma vie que je passe la fontière dans les deux sens dans un aéroport dans la même journée.

On passe par la récupération des bagages, même si on n'a rien à récupérer...
Deux gardes frontière nous arrêtent :

Eux : Vous arrivez d'où ?

Moi : Ben de France, notre avion a été annulé !

Eux : Ah ! Désolé. Ben passez, alors.


L'hôtesse nous avaient expliqué comment aller prendre le bus pour l'hôtel. On arrive au bus et là paf ! Il est en panne... 

Essayez d'imaginer notre tête.

Bon. Le bus a été dégagé assez rapidement. 

Nous sommes enfin à l'hôtel. Dieu seul sait ce qui va se passer demain. En attendant, on est affalé devant la télé...

La suite au prochain numéro !

(Ceci était écrit de mon portable... Je vérifierai l'orthographe plus tard !)

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog