Trois ans.

Il nous aura fallu 3 ans pour prendre le Metra pour la première fois.

Mais qu'est-ce que le Metra, me direz-vous ?

Le Metra est, si je puis me permettre cette comparaison osée, le RER de Chicago... sauf qu'il fonctionne bien et qu'il est propre (pardon pour le RER parisien, ceci n'est qu'une opinion personnelle qui n'engage que moi (et au moins 1 million d'autres personnes))

C'est joli, il y a un demi étage de chaque côté, on se croirait au théâtre !

Les dossiers des fauteuils pivotent d'avant en arrière, ce qui permet d'avoir toujours des sièges dans le sens du train ou des groupes de 4 à volonté. Pratique ! C'est tout bête, juste un système mécanique. C'est à se demander pourquoi aucun ingénieur français n'a jamais entendu parler de ça.



Enfin bref.

Par contre, pour prendre le Metra, il faut être doté de double vue, avoir des pouvoirs mutans ou une chance infaillible.

1. Aucun panneau sur le quai ni même à l'entrée du quai. Le dernier panneau est à au moins 30 mètre en arrière. Le Metra qui arrive est peut-être le tien... où peut-être pas, va savoir ! Prends-le, et si tu te retrouves à Marseilles, c'est que ce n'était pas le bon (je parle de Marseilles dans l'Illinois, biensûr)

2. Selon la station à laquelle tu te rends, il faut monter dans un wagon bien précis. Lequel ? Et bien c'est comme pour le train, t'as qu'à savoir, et puis c'est tout.
Une employée sur le quai est venue nous voir (on devait avoir l'air perdu...) et elle nous dit
"Take that one down there !"
Ce qui signifie, littéralement : "Prends celui-là, là-bas"

J'ai regardé des 6 wagons qui correspondaient à la définition de "celui-là, là-bas"... et j'ai tiré au sort.

On est rentré dans le wagon vide, on s'est installé. Le contrôleur passe et me demande où nous allons, et évidemment, c'est comme à la lotterie, j'ai joué, j'ai perdu. C'était le wagon d'à côté.

Bon, le bon côté, c'est qu'ils y a des employés partout et le contrôleur passe dans tous les wagons entre chaque station. La première fois il a pris nos billets, les a poinçonnés (des p'tits trous comme le poiçonneur des Lilas) et les a accrochés au dessus de nous, l'air de dire "z'ont payé ces deux là, c'est bon mon capitaine !"

Tout ça pour se retrouver en banlieue américaine... argh... pourquoi sommes nous allés là-bas ? Ceci est une autre histoire un peu longue et donc pour plus tard.

Bonne fin de semaine...

Ah ! Tant que j'y suis, dans deux jours le Lycée Frnaçais est officiellement en Vacances !!!!

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