Après mon article vantant les bus de Chicago, voici son jumeau exposant le pourquoi du comment des raisons pour lesquelles nous risquons de ne prendre le métro aérien que pour en faire profiter nos aimables visiteurs. Nous sommes partageur.
Le métro de Chicago se nomme plutôt le EL. Les Chicagoans le considèrent comme une institution ou un monument historique... ce en quoi ils n'ont pas tort, mais comme nous allons le voir, pas forcément pour de bonnes raisons...
Pour prendre le EL, il faut se sentir une âme d'aventurier, avoir un petit quelque chose d Indiana Jones, un je ne sais quoi de Mike Gyver et surtout, surtout, que la force soit avec nous. Bref, il faut oser.
Bon. Évidemment, la première fois que nous l'avons pris, personne n'avait eu l'amabilité de nous prévenir tant la chose ici est évidente. Du coup, nous sommes arrivés tout plein de notre innocence de parisiens habitués à un métro qui grince, qui couine, qui secoue le cerveau avant d'arriver au travail.
Des petits joueurs, en somme.
En même temps, quelques indices auraient dû nous mettre la puce à l'oreille.
Le bruit, déjà, puisque l'on parle d'oreille. A moins de 2 blocs du métro, le prix des loyers baisse proportionnellement à la distance. Nous avons visité un appartement à un bloc où la cuisine vibrait à chaque passage. Intéressant. Par curiosité j'aurais aimé en visiter un plus près mais bon. Je ne voulais pas faire l'indiscrète.
Ensuite il y a les piliers de support en métal. Et là, tout le monde imagine le travail de Gustave Eiffel. Oui... mais non. Eiffel, comme chacun sait, n'était pas américain et encore moins Chicagoan. C'est fort dommage. Les piliers de métal donc très fortement rouillés et tiennent par l'opération d'on ne sait quel saint esprit tant il y a de religions ici. En tout cas, ça tient.
Les quais sont en bois dans le style caillebotis. Joli. A dix mètres du sol la sensation de sécurité (pilier rouillé + caillebotis) est toute relative, mais participe au folklore local. Ça doit être mieux sous la neige. On ne voit plus rien. Ça a l'air confortable si on tombe.
Le meilleur est à venir (et on l'entend de loin). Le train est une antiquité rare qui vaut le détour. Quand on est dedans, selon la douceur légendaire des conducteurs américains, on se retrouve ballotté ou secoué dans tous les sens façon pancakes (les caillebotis étant souvent en érable, ceci explique cela).
Inutile de dire que contrairement au métro de Tokyo, ici, personne ne dort. Ça parle. Ça parle même drôlement fort, forcément, vu le bruit évoqué plus haut, etc.
Quand le métro tourne, tout le monde penche du côté où avec un peu de chance on ne tombera pas.... Le corps penche, l'âme freine et l'esprit essaie de réunir les deux. On a vaguement l'impression de décoller.
Heureusement, jusqu'à présent, nous avons toujours réussi à trouver un siège.
Pourvu que ça dure... et vive les bus ! C'est beau un bus (et c'est plus près du sol)...
Le métro de Chicago se nomme plutôt le EL. Les Chicagoans le considèrent comme une institution ou un monument historique... ce en quoi ils n'ont pas tort, mais comme nous allons le voir, pas forcément pour de bonnes raisons...
Pour prendre le EL, il faut se sentir une âme d'aventurier, avoir un petit quelque chose d Indiana Jones, un je ne sais quoi de Mike Gyver et surtout, surtout, que la force soit avec nous. Bref, il faut oser.
Bon. Évidemment, la première fois que nous l'avons pris, personne n'avait eu l'amabilité de nous prévenir tant la chose ici est évidente. Du coup, nous sommes arrivés tout plein de notre innocence de parisiens habitués à un métro qui grince, qui couine, qui secoue le cerveau avant d'arriver au travail.
Des petits joueurs, en somme.
En même temps, quelques indices auraient dû nous mettre la puce à l'oreille.
Le bruit, déjà, puisque l'on parle d'oreille. A moins de 2 blocs du métro, le prix des loyers baisse proportionnellement à la distance. Nous avons visité un appartement à un bloc où la cuisine vibrait à chaque passage. Intéressant. Par curiosité j'aurais aimé en visiter un plus près mais bon. Je ne voulais pas faire l'indiscrète.
Ensuite il y a les piliers de support en métal. Et là, tout le monde imagine le travail de Gustave Eiffel. Oui... mais non. Eiffel, comme chacun sait, n'était pas américain et encore moins Chicagoan. C'est fort dommage. Les piliers de métal donc très fortement rouillés et tiennent par l'opération d'on ne sait quel saint esprit tant il y a de religions ici. En tout cas, ça tient.
Les quais sont en bois dans le style caillebotis. Joli. A dix mètres du sol la sensation de sécurité (pilier rouillé + caillebotis) est toute relative, mais participe au folklore local. Ça doit être mieux sous la neige. On ne voit plus rien. Ça a l'air confortable si on tombe.
Le meilleur est à venir (et on l'entend de loin). Le train est une antiquité rare qui vaut le détour. Quand on est dedans, selon la douceur légendaire des conducteurs américains, on se retrouve ballotté ou secoué dans tous les sens façon pancakes (les caillebotis étant souvent en érable, ceci explique cela).
Inutile de dire que contrairement au métro de Tokyo, ici, personne ne dort. Ça parle. Ça parle même drôlement fort, forcément, vu le bruit évoqué plus haut, etc.
Quand le métro tourne, tout le monde penche du côté où avec un peu de chance on ne tombera pas.... Le corps penche, l'âme freine et l'esprit essaie de réunir les deux. On a vaguement l'impression de décoller.
Heureusement, jusqu'à présent, nous avons toujours réussi à trouver un siège.
Pourvu que ça dure... et vive les bus ! C'est beau un bus (et c'est plus près du sol)...
Oh la la ! Quelle aventure !!!
RépondreSupprimerMarie-No