Ce soir nous avons eu droit à une série d'énormes orages. Le ciel nous est tombé sur la tête. Littéralement.
Résultat : innondations dans les rues de Chicago. Jusqu'à 40 cm dans notre rue.
On s'inquiète, on s'inquiète, mais pas les Chicagoans, eux, ils sortent les balais et des râteaux et s'en vont déboucher les bouches d'égout en commentant les éclairs. On se salue, on plaisante. On fait flip flop dans l'eau. On regarde les copeaux de bois du voisin passer sur la pelouse avant de poursuivre jusqu'à on se sait où. Il aurait mieux fait de déposer des morceaux d'ardoise comme tout le monde. ça ne flotte pas, l'ardoise .
Les téléphones portables sonnent (même les nôtres, Mathieu est tout excité!) : alerte de l'Etat ! Innondations !
Non ? Sans blague ? Un peu tard, peut-être ?
2 choses :
1. On sait maintenant que l'Etat peu lancer des alertes météo sur les portables de tout le monde.
2. Les rues sont régulièrement inondées. Il paraît que ça repart aussi vite que c'est venu et ça n'inquiète personne.
Bonne nuit, donc. On dort au sous-sol de notre famille d'accueil. Va savoir quelle douche nous réveillera. Mathieu dort sur un matelas gonflable... Si quelqu'un doit survivre, ce sera lui ! En attendant, il pleut toujours...


Commentaires

  1. Version Française, cela donne :
    Ils se mettent en grève et attendent que les services de l’Etat viennent déboucher les bouches d’égouts, en commentant l’incompétences des fonctionnaires. On s’ignore. On fait la gueule.

    .........................

    Riders on the storm
    Riders on the storm
    Into this house we're born
    Into this world we're thrown
    Like a dog without a bone
    An actor out on loan

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